Dans les années 1970, un grand plan immobilier va être mis en œuvre dans la rue de la gare. Il sera suivi, 20 ans plus tard, d’un autre en bordure de la route de Vers. La salle communale est inaugurée en 1987 et, de nos jours, un dernier programme immobilier va faire la jonction entre la salle communale et le château.
La population a doublé entre 1960 et 2000 : année depuis laquelle elle est de l’ordre de 500 habitants.
Les bâtiments du moulin ont été partagés en quatre logements. Ceux de l’usine, rebaptisés « Les comptoirs de la Tour », accueillent maintenant de petites entreprises. A l’emplacement de la cantine, se tient une nouvelle maison aux lignes modernes de couleur noire : peut-être dans un siècle parlera-t-on de « la maison noire » comme on parlait en 1900 de « la maison blanche ».
Dernier endroit non construit -et certains l’espèrent, inconstructible- l’espace de l’ex-jardin ouvrier, où les ballots de foin figurent en été les rochers de quelque verdoyant jardin de Nô japonais. Chaque promeneur peut s’y arrêter pour prendre conscience du temps qui passe, en regardant la Selle qui coule inlassablement. Mais sa méditation sera de courte durée : une bande braillarde de colverts familiers viendra vite clopiner à sa rencontre pour quémander le quignon de pain sec que leur jettent régulièrement les riverains.