A l’usine Siebold-Douzinelle on fabrique après-guerre les gros tuyaux souples des pompiers. Pour une meilleure étanchéité, il faut revêtir l’intérieur de caoutchouc fondu : la construction de la grande cheminée va permettre de passer d’un process horizontal à un process vertical. Mais la tour, implantée en terrain trop meuble, va se pencher. Autant redresser la tour de Pise !
Pour ce travail de titan, on va mettre en œuvre les moyens de levage les plus puissants de l’époque, et couler du béton au pied. Un demi siècle après, se dresse toujours une tour parfaitement droite.
Mais la tour n’est plus maintenant qu’un point de ralliement du village : les établissements Siébold-Douzinelle ont fermé en 1973 et le jardin est devenu une simple pâture de fauche au bord de laquelle seuls deux pommiers plantés par Roger Laurent évoquent encore le potager-verger de jadis.
Dans la rue de l’église, la petite entreprise d’encres et d’enduits pour câbles électriques ISO sera en activité de 1968 à 1984, date d’un incendie qui lui sera fatal.
Sur le site de l’ancienne gare, se sont installés en 1969 les entrepôts pétroliers SEP